"La castration chimique n'est sans doute pas le bon terme", estime Virginie Calmels

La vice-présidente LR ne reprend pas les termes de Laurent Wauquiez.
La vice-présidente LR ne reprend pas les termes de Laurent Wauquiez. © PHILIPPE DESMAZES / AFP
  • Copié
avec AFP
 "L'idée est d'expliquer qu'au fond on veut, et les Français sont d'accord avec ça, arrêter d'avoir des récidivistes", estime la vice-présidente des Républicains.

Virginie Calmels, numéro deux des Républicains (LR), a estimé samedi que le terme de "castration chimique", que le président de LR Laurent Wauquiez veut imposer pour les "prédateurs sexuels", n'était "sans doute pas le bon terme", même s'il est "sain d'apporter des propositions". "Castration chimique n'est sans doute pas le bon terme. L'idée est d'expliquer qu'au fond on veut, et les Français sont d'accord avec ça, arrêter d'avoir des récidivistes", a-t-elle déclaré sur Sud Radio. "J'en ai marre d'entendre régulièrement des crimes, des délits, des récidivistes et qu'on dise : 'dormez braves gens, on ne peut rien faire'", a également dit la vice présidente LR.

"Faire des propositions". Au sein de LR, "on veut toujours insister sur les différences de sensibilités entre les uns et les autres. Je pense qu'il est important de faire des propositions et qu'il est important d'arrêter de rester les bras croisés, de voir les crimes et les délits augmenter sans prendre de décisions. La récidive, notamment dans le domaine de la pédophilie, est un sujet majeur et je pense qu'il est sain d'apporter des propositions", a-t-elle développé.

Proposition de loi. "Les prédateurs sexuels doivent soit subir une castration chimique, soit rester en prison". "Les Républicains déposeront une proposition de loi pour défendre cette mesure", a annoncé mercredi Laurent Wauquiez dans un entretien accordé à 20 Minutes. "Ce qui m'importe, c'est la protection des victimes, pas les droits des violeurs", a-t-il expliqué après avoir évoqué le meurtre d'Angélique, 13 ans, à Wambrechies près de Lille, par un homme inscrit au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles.