L'Etat français va céder jusqu'à 3,7% d'EDF

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a annoncé lundi matin dans un communiqué la vente "d'environ 2,5%", et jusqu'à 3,7%, du capital du groupe publique EDF. Une cession qui servira à financer le plan de 5 milliards d'euros pour l'université, comme l'avait annoncé Nicolas Sarkozy lors de son apparition télévisée de jeudi soir. Une offre devrait être ultérieurement proposée aux salariés et anciens salariés du groupe public.

Le ministère des Finances a annoncé lundi que l'Etat engageait la vente d'une petite partie d'EDF afin de financer le plan de 5 milliards d'euros pour l'université décidé par le président de la République. L'Etat a lancé un placement accéléré auprès d'investisseurs institutionnels de 45 millions d'actions EDF, soit 2,5% du capital, en indiquant qu'il pourrait aller jusqu'à 67,3 millions d'actions, soit environ 3,7% du capital. Vendredi, le titre EDF, introduit en Bourse fin 2005 à 32 euros, a clôturé en baisse de 3,03% à 83,10 euros, soit un capitalisation boursière de 151,4 milliards d'euros.

L'Etat possède jusqu'à présent 87,3% d'EDF. Au terme de cette vente, il "continuera de détenir directement plus de 83,6% du capital", conformément à la loi qui fixe à 70% sa participation minimale. Une offre réservée aux salariés et anciens salariés du groupe public leur sera ultérieurement proposée. La ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, a d'ailleurs déclaré lundi qu'une nouvelle vente d'actions EDF par l'Etat était "très possible" en 2008. La dernière cession de titres par l'Etat remonte au 25 juin, 5% du capital de France Télécom. Les 2,65 milliards d'euros récoltés devaient "intégralement" servir au désendettement de l'Etat.