L'e-campagne de Huchon : 11/20

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Hélène Favier , modifié à
Europe1.fr a passé au crible 12 campagnes web de candidats aux élections régionales.

Sur la base de 10 critères - qui valent chacun deux points- Europe1.fr va évaluer l'e-campagne de 12 candidats jusqu'au 14 mars. Aujourd'hui sur le gril : Jean-Paul Huchon (PS).

LE SITE DE CAMPAGNE

Son site de campagne est-il participatif ?

Contrairement à Valérie Pécresse (UMP), le candidat socialiste ne dispose pas d’un site participatif à part entière. Son site de campagne huchon2010.fr est simplement doté d’une partie En débat, peu mise en valeur et très peu alimentée. Début février une quarantaine de commentaires seulement avait été postés.

Le design du site est-il réussi ?

Sur trois colonnes, aéré et à dominante rose comme il se doit, le site réalisé par La Netscouade, l’agence qui a réalisé la Coopol, dégage une première impression punchy.

Le site est-il fonctionnel ?

Organisé grâce à des onglets clairs, un media center Dailymotion et des vidéos présentant toutes les têtes de liste, le site est facile d’accès. Les défauts : la qualité de certaines photos, l’encart En débat, vos idées pour l'IdF est relégué en bas de page et la rubrique Candidats laisse à désirer. Sur cette derrière, soit la biographie des candidats n’est pas renseignée, soit elle s’affiche mal.

Le site est-il réactif ?

Le site est réactualisé plusieurs fois par semaine.

LES RESEAUX SOCIAUX

Le candidat est-il actif sur Facebook ?

Sur la fanpage du candidat, sont postés quelques communiqués de presse et des liens vers des articles ou des blogs abordant la campagne. Reste que les actualisations sont peu régulières. Le "mur" de la fanpage n’indique aucune activité entre le 8 et le 20 janvier

Le candidat écrit-il sur Twitter ?

Jean-Paul Huchon dispose de deux comptes sur Twitter. Un personnel @jphuchon et un autre dédié à la campagne @huchon2010. Sur le premier le candidat détaille uniquement ses déplacements de campagne sans vraiment rebondir sur l’actualité, ni répondre aux autres internautes.
Sur le second, son équipe de campagne liste ses activités et dresse en quelque sorte une revue de presse le concernant. A noter également quelque live-tweets de débats télévisés comme celui sur LCI le 8 février.

Le candidat twitte-il régulièrement ?

Les tweets sont quotidiens sur @huchon2010, mais beaucoup moins fréquents sur @jphuchon et c’est un euphémisme.

Le candidat a-t-il un nombre important d’amis et de followers ?

Avec 1.400 supporters sur sa page Facebook et 1.400 followers sur Twitter, Jean-Paul Huchon fait moins bien que sa concurrente directe, Valérie Pécresse.

L’IMPACT DE L’E-CAMPAGNE

Le candidat sait-il bien vendre sa campagne web?

A l’exception d’un début de communication sur une nouvelle application Facebook, Jean-Paul Huchon est peu loquace sur sa campagne web.

Le candidat est-il innovant ?

Le 22 janvier, Jean-Paul Huchon a lancé une application SpaceMob que les sympathisants PS installent sur leur profil Facebook. Ils peuvent ensuite inviter leurs amis à rejoindre l’application ou les informer sur l’actualité de la campagne. Bref chaque "maillon" est chargé d’e-recruter un maximum de soutien. Sauf que dans le cas de Jean-Paul Huchon, l’effet boule de neige est limité : seulement 700 internautes utilisent l’application. A suivre.

Peut mieux faire. Doit plancher sur l'aspect participatif de son site.

Et vous que pensez-vous de l'e-campagne de Huchon ?