Jean-Marc Ayrault écourte son séjour en Mongolie, après la "tragédie" de Nice

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Jean-Marc Ayrault en Mongolie. © WU HONG / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Le ministre des Affaires étrangères a évoqué la "solidarité spontanée" des autres dirigeants avec qui il était présent en Mongolie.

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a indiqué vendredi qu'il écourtait son séjour en Mongolie après l'attentat de Nice, une "tragédie" qui a suscité "une solidarité spontanée" des dirigeants étrangers présents au sommet Europe-Asie (Asem) d'Oulan-Bator.

Minute de silence. Jean-Marc Ayrault était arrivé dans la nuit de jeudi à vendredi dans la capitale mongole pour le 11e Asem, un forum bisannuel de dialogue rassemblant une cinquantaine de nations et destiné à renforcer les coopérations à travers le continent eurasiatique. "Je le dis pour les Français, et les habitants de Nice qui sont terriblement éprouvés par cette tragédie, il y a une solidarité spontanée et sincère à l'égard du peuple français, tant du côté des pays asiatiques que des européens", a-t-il déclaré, évoquant la minute de silence organisée à l'ouverture de la rencontre.

Aucune région épargnée. "Les chefs d'Etat et de gouvernement m'ont exprimé leur solidarité et leur compassion (...) Tous se sentent concernés", a poursuivi le ministre, rappelant que de l'Indonésie et du Bangladesh jusqu'à la France, aucune région n'était épargnée par les actes terroristes.

La lutte "n'est pas finie". L'attentat commis jeudi soir à Nice a fait au moins 84 morts, dont des enfants, et a provoqué une vague d'indignation au sein des dirigeants et responsables politiques dans le monde. Les formulations dans la déclaration finale du sommet Europe-Asie en Mongolie, qui s'achèvera samedi, vont d'ailleurs être "renforcées" sur le sujet, a ajouté Jean-Marc Ayrault. "Chacun est bien conscient que la lutte contre le terrorisme n'est pas finie, loin de là, qu'elle doit se mener à la fois sur le terrain, contre Daech par des voies militaires, mais qu'elle doit aussi se mener par toutes autres voies possibles, contre le financement du terrorisme et contre la radicalisation", a-t-il encore prévenu.