Jean-Louis Borloo, son nouveau combat pour l'Afrique

© Reuters
  • Copié
Jérémy Maccaud avec AFP , modifié à
L'ancien ministre souhaite être "l'avocat de l'Afrique" en évoquant sa nouvelle fondation, tout en excluant, de nouveau, un retour en politique.

Jean-Louis Borloo, qui s'est retiré de la vie politique en avril dernier, estime que sa fondation sur l'Afrique sera opérationnelle d'ici la fin de l'année, a-t-il indiqué dans un entretien au JDD. "La fondation et son agence seront opérationnelles à la fin de l'année. Je veux persuader les Européens qu'une stratégie Europe-Afrique est vitale, que c'est parfaitement faisable, très vite", a-t-il expliqué au sujet de cette fondation.

Un avocat de l'Afrique. "Je serai sur le terrain. Je veux être un facilitateur, un avocat de l'Afrique dans cette nouvelle ère. Je veux alerter les décideurs français et européens. Aider les dirigeants, mobiliser les parlements français et européen", a-t-il ajouté. Comme il l'avait déjà indiqué précédemment, il a répété au JDD que cet engagement pour la fondation n'était "pas compatible" avec un engagement dans la vie politique, alors que circulent des rumeurs sur un éventuel retour. "Comprenez-moi bien, la fondation nécessite tout mon temps et la mobilisation de tous les acteurs n'est pas compatible avec un engagement partisan", a-t-il prévenu.

Absent de longs mois. L'ancien ministre avait été hospitalisé fin janvier pour une pneumonie, suivie d'une septicémie, qui l'a laissé très fatigué pendant plusieurs semaines. Début avril, il avait annoncé qu'il abandonnait toutes ses fonctions et mandats politiques, c'est-à-dire la présidence de l'UDI, celle du Parti radical et son mandat de député. Début juillet, il avait confié que sa santé s'améliorait. En juillet, il s'est porté à la rescousse du club de foot de Valenciennes, ville dont il a été longtemps le maire. "Je pense avoir tenu mes engagements à Valenciennes et dans les différents gouvernements mais aujourd'hui mon engagement public, c'est l'Afrique", a conclu Jean-Louis Borloo.