Institutions : l'Europe sur la voie de la relance

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Nicolas Sarkozy a défendu mercredi à Bruxelles sa proposition de "traité simplifié" pour sortir l'Union européenne de sa crise institutionnelle. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé jeudi sur Europe 1 qu'un compromis était possible lors du conseil européen des 21 et 22 juin.

Nicolas Sarkozy a rencontré mercredi à Bruxelles le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Il a estimé avoir un mandat clair des Français pour défendre son idée d'un "traité simplifié" afin de sortir l'Union européenne de sa crise institutionnelle. Lorsqu'il a proposé il y a un an de reprendre les seules parties du projet de Constitution européenne qui ont fait consensus, en particulier dans le volet institutionnel, celui qui préside désormais la France paraissait isolé sur la scène européenne. Depuis, "cette solution a commencé à prospérer. Aujourd'hui il nous semble que c'est la seule hypothèse plausible pour une sortie de crise rapide en Europe", estime David Martinon. "Dix-huit pays ont déjà ratifié (le traité constitutionnel). Mais ils ne doivent pas oublier qu'un certain nombre d'autres pays sont extrêmement réticents à l'idée de poursuivre la procédure de ratification, ne serait-ce que parce que (...) le traité ne peut entrer en vigueur que s'il est ratifié par les 25 signataires", ajoute le porte-parole de l'Elysée qui rappelle que deux pays, dont la France, ont déjà dit "non". "Partant de cela, il nous semble que le traité simplifié est l'hypothèse de travail la plus sérieuse pour essayer d'avancer." Jeudi matin sur Europe 1, José Manuel Barroso, a estimé qu'il était possible d'obtenir un compromis lors du conseil européen des 21 et 22 juin pour préparer un nouveau traité qui pourrait être prêt au cours du second semestre. Et d'ajouter : "il faut déblayer le terrain pour que l'on puisse se concentrer sur les questions qui intéressent le plus les Européens : la croissance, la création d'emplois, la lutte contre le réchauffement climatique, la sécurité énergétique". L'UE semble désormais pressée d'avancer la présidentielle française passée.