Inscription de la Corse dans la Constitution : "une faute majeure", selon Jacob (LR)

"Pour moi, c'est une ligne rouge qui est franchie", a déclaré jeudi soir sur LCP Christian Jacob.
"Pour moi, c'est une ligne rouge qui est franchie", a déclaré jeudi soir sur LCP Christian Jacob. © Capture d'écran
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avec AFP
Le chef de fil des Républicains à l'Assemblée Christian Jacob s'est dit "choqué au plus haut point" par l'annonce d'Emmanuel Macron, mercredi à Bastia.

Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a estimé jeudi que l'inscription de la Corse dans la Constitution, à laquelle Emmanuel Macron s'est dit favorable, constituerait "une faute majeure".

"La Corse, c'est la France ! (...) (Dans) notre Constitution, les territoires d'outre-mer sont reconnus au sein du peuple français, mais on parle de l'Outremer... La Corse, c'est la métropole !", a déclaré l'élu de Seine-et-Marne lors de l'émission Questions d'info LCP-Le Point-AFP. "C'est une faute majeure. Parce que si on met (cette référence), demain, au nom de quoi on ne va pas mettre la Bretagne, on ne va pas mettre l'Alsace, on ne va pas mettre les Flandres, on ne va pas mettre le pays d'Oc ?", a-t-il ajouté, "choqué au plus haut point".

"C'est une ligne rouge qui est franchie". "Pour moi, c'est une ligne rouge qui est franchie" dans la perspective du vote sur la révision constitutionnelle, a prévenu Christian Jacob. Il a également jugé "inadmissible, inacceptable" l'absence de drapeau français dans les bureaux des dirigeants nationalistes corses Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni: "quand on est élu de la République, on a le drapeau français dans son bureau !", a-t-il affirmé.