Incidents en banlieue après l'affaire Théo : le FN lance une pétition "pour soutenir la police"

Le 11 févier, des scènes de violences urbaines ont eu lieu à Bobigny en marge d'une manifestation en soutien à Théo.
Le 11 févier, des scènes de violences urbaines ont eu lieu à Bobigny en marge d'une manifestation en soutien à Théo. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
Le FN a lancé une pétition pour soutenir les forces de l'ordre après les incidents qui ont secoué les banlieues parisiennes tout le week-end.

Le FN a lancé lundi une pétition "pour soutenir la police" après notamment les incidents en banlieue parisienne en marge de l'affaire Théo à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, ainsi qu'à Argenteuil, dans le Val-d'Oise, et aux Ulis, dans l'Essonne. "#Bobigny, #Ulis, #Argenteuil : signez et partagez notre pétition #JeSoutiensLaPolice !", a déclaré la candidate FN à la présidentielle, Marine Le Pen sur son compte Twitter. La pétition du Front national "vise à rappeler le soutien des Français à la police nationale, mais aussi bien sûr à la gendarmerie", indique le parti à l'AFP.

"L'inaction du gouvernement". "Dans un contexte marqué par la lutte contre le terrorisme islamiste, l'état d'urgence, les émeutes dans certaines banlieues, nous sommes sidérés par le silence et l'inaction du gouvernement", affirme le FN, qui reproche au gouvernement de laisser "se diffuser certains amalgames inacceptables, qui jettent l'opprobre sur toutes les forces de l'ordre". Les incidents se sont multipliés dans la nuit de dimanche à lundi en banlieue parisienne, dans le sillage de l'affaire Théo, jeune homme victime d'un viol présumé lors d'une interpellation le 2 février, le gouvernement lançant un appel au "calme".

Marine Le Pen soutient la police "par principe"'. Dimanche, Marine Le Pen avait jugé que ces incidents étaient "la conséquence du laxisme qui diffuse dans la société française, qui est la responsabilité des politiques qui nous ont gouvernés pendant des années". Elle avait jugé "terriblement grave que des responsables politiques jettent l'opprobre sur l'intégralité de la police" après le viol présumé subi par le jeune Théo, assurant soutenir la police "par principe", "sauf démonstration par la justice" que "des actes qui seraient effectués en violation de la loi" aient pu être commis par "un ou deux individus", "et dans ces conditions là la justice passe".