Il traitait Copé de "voleur" sur des tickets de parking

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B.W. avec AFP , modifié à
Un employé d'une entreprise de location de parking a reconnu avoir trafiqué le système informatique de son entreprise pour inscrire des messages insultants à l'encontre de Jean-François Copé.

L'homme est inconnu des services de police. Cet employé de 28 ans a reconnu mercredi avoir trafiqué le système informatique de son entreprise pour inscrire sur des tickets de parking des messages d'insultes à l'encontre du député-maire de Meaux Jean-François Copé.

Un code-barre, une date et des insultes. Cet homme, employé de l'entreprise de location de parking Q-Park était convoqué mercredi au commissariat de Meaux dans le cadre de l'enquête ouverte après l'émission dans cette commune de Seine-et-Marne de centaines de tickets comportant, sous le code-barre et la date, l'inscription "Copé enfoiré de maire" et "voleur de maire".

Après la publication sur Twitter de nombreuses photos de ces tickets, le parquet de Meaux avait confié une enquête au commissariat local. L'élu Les Républicains avait de son côté déposé plainte pour "injures publiques et diffamation".

Il pensait se faire "un alibi". L'employé indélicat a "avoué avoir inscrit ces phrases en s'introduisant frauduleusement dans le système informatique", a indiqué une source judiciaire, confirmant une information du Parisien.fr. Ses motivations n'ont pas été précisées. Les policiers ont retrouvé sa trace car, pensant se faire "un alibi", l'homme avait déposé une plainte quelques jours après les faits "pour signaler que sa porte avait été vandalisée et qu'il avait été injurié avec les mêmes mots que ceux inscrits sur les tickets".

Il sera jugé au tribunal correctionnel de Meaux le 2 septembre pour "accès frauduleux à un système automatisé des données", "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique" et "dénonciation d'un délit imaginaire".