Huchon : "les électeurs vont trancher"

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Sur Europe 1, le président PS d’Ile-de-France a encore exigé des excuses dans l’affaire Soumaré.

Des "manœuvres malsaines". C’est l’expression utilisée par Jean-Paul Huchon pour résumer l’affaire Ali Soumaré, du nom de la tête de liste socialiste dans le Val d’Oise présentée comme un "multirécidiviste" par l’UMP. Pour tourner définitivement la page, le président sortant de la région Ile-de-France a de nouveau demandé des excuses à ses adversaires, mercredi soir sur Europe 1.

A la question "connaissiez-vous le passé d’Ali Soumaré ?", Jean-Paul Huchon a répondu "non". "Mais il a été réhabilité, ce passé a été effacé", a-t-il immédiatement tenu à préciser. Jean-Paul Huchon a cependant prévenu : "des suites judiciaires, ça il va y en avoir. Ils ont intérêt à préparer leur défense".

Ce n'est "pas un hasard"

Reste que cette polémique "n’est pas un hasard", pour Jean-Paul Huchon, qui a fait allusion aux sondages donnant la gauche en tête aux régionales. "Je pense que c’est les électeurs qui vont trancher entre deux conceptions de la politique", a conclu la tête de liste socialiste, renvoyant au scrutin des 14 et 21 mars prochains.

Interrogé sur l’avenir du Parti socialiste, Jean-Paul Huchon a loué le travail de la première secrétaire Martine Aubry. "Elle a bien tiré son épingle du jeu", a-t-il commenté à propos du cas Frêche. Mais le candidat francilien n’a pas oublié l’éventualité Dominique Strauss-Kahn. "Si j’étais lui, et si j’avais à choisir entre conserver mon mandat au FMI dans un certain confort, et d’autre part me jeter dans la bataille pour mon pays qui ne va pas bien, si j’étais lui, je choisirai d’y aller. Mais il est libre de prendre une autre décision", a glissé Jean-Paul Huchon.