Hôpital : la réforme sera présentée début septembre, annonce Agnès Buzyn

La ministre de la Santé Agnès Buzyn évoque une réforme "particulièrement ambitieuse".
La ministre de la Santé Agnès Buzyn évoque une réforme "particulièrement ambitieuse". © Ludovic MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
La ministre de la Santé évoque dans "Libération" une réforme "particulièrement ambitieuse" qui met en avant que le système de santé est "touché par le vieillissement".

La réforme de l'hôpital, dont l'annonce était attendue cet été, sera finalement présentée début septembre, annonce la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn dans un entretien publié mercredi dans Libération. Cette réforme, "particulièrement ambitieuse", sera "présentée au tout début du mois de septembre", promet la ministre, qui avait évoqué la semaine dernière sur Franceinfo des annonces "dans le courant de l'été".

Une réforme qui "vise le long terme". Tous les domaines seront abordés, précise la ministre, "et pas seulement celui de l'hôpital, mais aussi par exemple les liens ville-hôpital". Il s'agit donc "d'une réforme beaucoup plus large et plus complexe", a-t-elle ajouté, soulignant aussi qu'elle "vise le long terme". Le projet élaboré par le gouvernement va maintenant être discuté "avec les différents acteurs du système. Et il y en a beaucoup : les organisations professionnelles, les syndicats, les élus locaux", dit la ministre.

Les systèmes de santé "sont touchés par le vieillissement". La réforme "prendra en compte les cinq leviers sur lesquels nous avons travaillé : la qualité et la pertinence des soins, les modes de financement et de régulation, le virage numérique, la formation et la qualité de vie au travail des professionnels de santé et enfin l'organisation territoriale des soins", détaille-t-elle. Les systèmes de santé de tous les pays "sont touchés par le vieillissement, les maladies chroniques. Cette réforme doit permettre à notre système d'y répondre. Je pense aussi à tous les professionnels très engagés : qu'on les entende et que l'on agisse pour améliorer leurs conditions d'existence", poursuit-elle.

"Un système déjà en très forte tension". Sur Franceinfo, la ministre de la Santé avait regretté "qu'un certain nombre de réformes n'aient pas été mises en place plus tôt", par ses prédécesseurs. Cette réforme "arrive un peu tard", avec un "système déjà en très forte tension", avait-elle estimé.