Hollande officiellement investi candidat

© Capture d'écran i-Télé
  • Copié
Fabienne Cosnay et Camille Langlade , modifié à
La convention d'investiture organisée par le PS a lieu samedi. Avec un mot d’ordre : l’unité.

Unité et rassemblement. François Hollande, élu candidat socialiste à la présidentielle de 2012, sera investi officiellement samedi lors de la convention d'investiture, qui clôt le processus de la primaire. Rendez-vous est donné à 14 heures, à la Halle Freyssinet, dans le 13e arrondissement de Paris.

"Chacun doit se sentir bien"

"Je veux le rassemblement dans les meilleures conditions possibles, chacun doit se sentir bien", confiait mardi François Hollande, en marge d’un déplacement à Madrid. L'ancien patron du PS veut tout faire pour éviter de rééditer la douloureuse expérience de 2007, où le manque de cohésion entre le mouvement et l'équipe de campagne de Ségolène Royal avait conduit à l'échec.

Alors, "pour que chacun se sente reconnu et impliqué", ses concurrents à la primaire auront droit à leur quart d’heure de gloire, samedi. Martine Aubry ouvrira le bal des festivités en prononçant le premier discours. Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Jean-Michel Baylet se succèderont ensuite à la tribune. Et c’est la candidate de 2007, Ségolène Royal, qui adoubera le candidat de 2012 en lui transmettant officiellement le flambeau de la candidature à la présidentielle.

Quand Hollande "balise" le terrain

En amont de la convention, le candidat PS à la présidentielle a "balisé" le terrain de la neutralité. Au lendemain du second tour, le gagnant à la primaire a vu sa rivale, Martine Aubry, et Benoît Hamon, porte-parole du PS et soutien de la maire de Lille.

Et comme le dévoilait Europe 1 vendredi, le député de Corrèze a même tendu la main à l’un de ses plus farouches adversaires dans le parti : Laurent Fabius. Les deux hommes - qui s'étaient déchirés en 2005, lors du référendum sur le projet de Constitution européenne - se sont entretenus, vendredi matin, pendant 45 minutes, à l'Assemblée nationale. "Ca s'est excellemment bien passé", a confié à Europe 1 l'ancien Premier ministre. Un signal de rassemblement suffisant pour enterrer les rancoeurs du passé ?