Hollande joue-t-il au "Monopoly" ?

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Kim Biegatch , modifié à
TOUT EST DIT - "Filet d'eau tiède", "pistolet à bouchon"... Ce jeudi, tout le monde parle du programme socialiste.

Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.

 
Evidemment ce jeudi, la classe politique commente les 60 propositions de François Hollande. La riposte de l’UMP s’organise un peu à la va-vite, et pour cause : la révélation du programme du candidat socialiste en Une du Parisien a pris tout le monde de court. La majorité s’accroche à une phrase : les 20 milliards de mesures nouvelles. Invitée de BFMTV, la porte-parole de l’UMP Valérie Rosso-Debord tape sur Hollande qui jongle avec les milliards. Elle l'accuse de jouer au "Monopoly". 

Au même moment, Jérôme Cahuzac répond sur RTL. Prenons garde à la caricature, tempère le Monsieur économie de François Hollande. Il rappelle que le programme de la gauche, c'est rétablir la "justice" sociale grâce à une grande réforme fiscale.

Les éventuels futurs alliés de François Hollande sont plutôt rassurés par ce programme de gauche. Sur iTélé, Jean-Luc Mélenchon abandonne la théorie de la "contamination idéologique". Il reconnait que le PS a aidé le Front de Gauche à imposer ses idées sur la finance. Entre les deux candidats, les discussions sont ouvertes !

En pleine campagne, la compagne de François Hollande se dévoile elle aussi. La journaliste Valérie Trierweiler jusqu'à présent très discrète sur son rôle aux côtés du favori de la présidentielle était l'invité du Grand Journal mercredi soir. Elle a évoqué un François concentré, ayant atteint la "plénitude" et le "bonheur" à ses côtés.

On termine par un autre dirigeant socialiste libéré mais cette fois de toute obligation. Cet homme, libre de parole, c'est... Lionel Jospin. Le nouveau chroniqueur de LCI participait hier soir à un débat avec les étudiants de l’Ecole de Commerce de Reims. Au programme, "La gauche à l'épreuve du pouvoir". Pour faire parler l'homme de l'ombre, les étudiants ont trouvé un truc : le jeu du oui/non. Et voilà une entrée en campagne “raisonnablement” réussie pour Lionel Jospin

" Monsieur Hollande n'a pas très bien compris dans quelle époque on vivait" (Valérie Rosso-Debord) :