Hollande en Centrafrique mardi soir

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Fabienne Cosnay avec AFP , modifié à
Après la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela en Afrique du Sud, le président s'envolera pour la Centrafrique.

L'INFO. Son avion n'a pas encore atterri à Johannesburg en Afrique du Sud pour la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela mais François Hollande annonce déjà un nouveau déplacement, dès mardi soir, en Centrafrique. Cette visite, qui n'était pas inscrite à l'agenda présidentiel jusqu'à mardi matin, intervient alors que deux soldats français ont été tués, lundi soir, lors d'un accrochage à Bangui, la capitale de Centrafrique. Ces deux soldats appartenaient au 8ème RPIMa, a précisé l'armée française à Europe1.

Un communiqué de l'Elysée. Il s'agit des premières victimes dans les rangs militaires français depuis le déploiement le week-end dernier de 1.600 soldats français en Centrafrique en appui aux forces africaines. "Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat, la nuit dernière à Bangui, de deux soldats français du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres", déclare l'Elysée dans un communiqué. "Ils ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres."

 

Un soutien aux 1.600 soldats. Lors de ce déplacement éclair, le chef de l'Etat apportera son soutien aux 1.600 militaires français postés sur les grands axes du pays et aux abords des grandes villes et réaffirmera sa détermination dans cette opération militaire. François Hollande "renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire", précise d'ores et déjà le communiqué de l'Elysée, publié mardi matin.

Le contexte. Dans le cadre de l'opération "Sangaris", quelque 1.600 soldats français sont actuellement déployés en Centrafrique en appui à la force africaine pour mettre fin aux exactions. Ce dispositif a pour mission de rétablir la sécurité dans ce pays en proie au chaos depuis un coup d'Etat en mars dernier. Les soldats français ont entamé lundi à Bangui le délicat désarmement des milices et groupes armés pour rétablir la sécurité dans le pays.