Pour le sénateur LR, le président de la République se trouvait dans une impasse. 0:35
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Le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau a réagi sur Europe 1 à la décision de François Hollande de renoncer à une réforme constitutionnelle.

Alors que François Hollande vient de renoncer à la révision constitutionnelle, le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau a estimé que le chef de l’Etat se trouvait dans une impasse. "Je pense que c’était la seule décision qu’il pouvait prendre, a commenté sur Europe 1 le responsable. "C’est sa propre majorité qui a torpillé sa réforme, à commencer par Christiane Taubira".

Apatride. "On reproche au Sénat, à la droite et au centre de ne pas s’être éloignés de ce qu’avait proposé le président de la République. Mais on est vraiment cul par-dessus tête comme on dit chez moi", a-t-il expliqué pour balayer les critiques faites à l'opposition. "Très tôt, nous avions dit avec Gérard Larcher que l'on voterait la déchéance, mais que jamais nous ne créerions d'apatrides en France. C’est contraire au sens de l’histoire et à l’intérêt général parce que quand vous avez un apatride vous ne pouvez pas l’expulser [...] Il dispose de droits protecteurs", rappelle le sénateur.

"François Hollande a voulu tenter un coup avec une réforme qui n'apportait rien de concret. Le problème c'est que sa majorité ne l'a pas suivi. A-t-il encore une majorité pour gouverner ?", interroge Bruno Retailleau.