Hollande admet qu'il n'aurait pas dû supprimer la TVA de Sarkozy

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M.D avec AFP , modifié à
François Hollande a admis être "trop loin" en supprimant dans les premiers mois de son quinquennat la hausse de la TVA projetée par Nicolas Sarkozy. 

"Je ne serais pas allé aussi loin". François Hollande a reconnu, dans un ouvrage de la journaliste du Monde Françoise Fressoz, à paraître mercredi, être allé trop loin en supprimant dans les premiers mois de son mandat la hausse de la TVA projetée par son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. 

Il aurait gardé l'augmentation de Nicolas Sarkozy. Dans ce livre intitulé Le stage est fini (Albin Michel), le président de la République explique qu'il aurait dû "garder l'augmentation de la TVA décidée par Nicolas Sarkozy pour boucler le budget qu'il (nous) avait laissé". 

"On a payé les 11 milliards d'impôts nouveaux". "On paie souvent la première loi de finances rectificative", relève-t-il encore. "Pour Sarkozy, c'était la loi travail, emploi, pouvoir d'achat (loi TEPA et son "bouclier fiscal", ndlr) interprétée comme un cadeau fiscal" et qu'il "a payée tout son quinquennat". "Nous, on a payé les 11 milliards d'impôts nouveaux levés à notre arrivée", admet-il encore.

Un aveu. François Hollande fait aussi un aveu : "J'ai engagé des réformes qui ne sont pas toutes de gauche mais servent l'intérêt général. "Il "met aussi à (son) crédit" l'absence de mouvement social majeur tout en constatant que "le mécontentement est passé par les urnes". "On est le pays où on parle le plus de réforme et on en fait le moins" mais "le sang, la sueur et les larmes, ça ne marche pas", insiste-t-il.