Hamon: "On ne peut pas seulement gouverner pour les gens qui vont bien"

Benoît Hamon multiplie les déplacements à l'approche du premier tour de la présidentielle.
Benoît Hamon multiplie les déplacements à l'approche du premier tour de la présidentielle. © Philippe Lopez / AFP
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avec AFP
"Ça ne marche pas, ça s'appelle le libéralisme", a attaqué le candidat PS à l'élection présidentielle, en déplacement dans un quartier populaire d'Angoulême.

Benoît Hamon a poursuivi dimanche sa série de déplacements dans l'Ouest de la France en passant par un quartier populaire d'Angoulême, où il a réaffirmé sa volonté de ne pas "seulement gouverner pour les gens qui vont bien". Parti de Niort et avant de rallier Bordeaux, le candidat socialiste s'est arrêté deux heures au quartier de Basseau, "un quartier qui ressemble à beaucoup de quartiers en France où les Français font l'expérience de ne pas avoir les mêmes droits que les autres".

Face aux habitants qui lui ont réservé un accueil chaleureux et musical autour d'un pique-nique, Benoît Hamon s'est refusé à "rentrer dans une formule du type 'd'ici à la fin de mon quinquennat il n'y aura plus de problèmes'". "Mais en tout cas j'y aurai mis toute mon énergie et tous les moyens de la puissance publique pour réduire ces inégalités. Il en restera, ce serait absurde de penser qu'elles seront toutes éteintes, mais ma priorité ce sera cela", a-t-il promis.

"Il est temps de tourner la page". Benoît Hamon, qui a multiplié cette semaine les visites dans les quartiers populaires, en Ile-de-France et en banlieue lyonnaise, a souligné qu'on "ne peut pas seulement gouverner pour les gens qui vont bien en espérant que cela entraînera les autres". "Ça ne marche pas, ça s'appelle le libéralisme. Ça fait 25 ans qu'on raconte ce genre de sornettes, il est temps de tourner la page", a-t-il martelé.

"Moi, je parle garantie de services publics, police des discriminations, politique du logement, des conditions qui permettront de monter son projet grâce au revenu universel d'existence. J'ai des propositions extrêmement concrètes, cohérentes", a-t-il encore vanté à une semaine du premier tour de l'élection présidentielle.