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Marion Maréchal-Le Pen et Benjamin Griveaux ont étalé dimanche sur Europe 1 leur différence sur le sort des enfants nés de mère porteuse et déjà présents sur le sol français. 

Le deuxième tour de l’élection présidentielle, dimanche prochain, est un enjeu notamment pour les enfants nés de mère porteuse et déjà présents en France. Si les deux candidats sont d’accord pour maintenir l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA), leur sort ne sera pas le même selon qui, de Marine Le Pen ou Emmanuel Macron, l’emportera. Marion Maréchal-Le Pen et Benjmain Giveaux, représentants des deux candidats dimanche dans le cadre du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews /Les Echos, ont en effet montré d’importantes différences sur le sujet.

"Je ne vous félicite pas". "Vous défendez les mères porteuses, c’est beaucoup plus charmants. La vente des enfants", a attaqué la nièce de la candidate frontiste. "Ce n’est pas vrai, vous caricaturez", a répondu Benjamin Griveaux. "Mais les enfants qui sont déjà présents sur le sol français doivent être reconnus. Sinon vous les laissez sans identité. Ça représente quelques dizaines de milliers d’enfants à qui vous refusez un état civil et une identité. Et laissez donc sans droits. Je ne vous félicite pas. Ils ont été élevés en France. Vous allez les renvoyer dans un pays dont ils ignorent tout. C ‘est une conception qui n’est pal mienne des droirs de l’enfant", a développé le porte-parole d’Emmanuel Macron.

"Vous incitez à la violation de la loi française". "Vous laissez la loi être contournée. Vous incitez à la violation de la loi française", a riposté Marion Maréchal-Le Pen. "Ces enfants-là ont des nationalités. Pour ceux qui sont nés aux Etats-Unis, ils ont la nationalité américaine. C’est une hypocrisie", a-t-elle conclu.