Gérard Larcher : "François Hollande ne se rend plus compte de l'état du pays"

Gérard Larcher était l'invité d'Europe 1, vendredi
Gérard Larcher était l'invité d'Europe 1, vendredi
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M.L. , modifié à
François Hollande "n'a pas parlé au pays" lors de son intervention télévisée de jeudi, a estimé le président LR du Sénat, Gérard Larcher, vendredi sur Europe 1.

"J'ai vu un président qui disait que la France allait mieux, je n'ai pas l'impression qu'on vit dans le même pays", a estimé Gérard Larcher sur Europe 1, au lendemain de l'intervention de François Hollande sur France 2. "Je sais que le président de la République n'a pas parlé au pays", a poursuivi le président du Sénat, pour qui "la réalité de la France a la courbe du chômage devant elle".

"Un ensemble de reculades". Reprenant ses propos tenus en mars sur Europe 1, selon lesquels "on est en train d'achever un quinquennat pour rien", Gérard Larcher a ajouté : "On donne des chèques à ceux qui râlent et on taxe ceux qui bossent." Pour le président du Sénat, qui estime que François Hollande sera "probablement" à nouveau candidat en 2017, le président de la République "ne se rend plus compte de l'état du pays". "J'espère que cette année va être autre chose qu'un ensemble de reculades", a assuré Gérard Larcher.

Maintenir la loi Travail. "La véritable vie debout c'est quoi ? 25% de jeunes au chômage, c'est ça le mal absolu de notre pays", a estimé le président du Sénat, faisant référence au mouvement citoyen "Nuit Debout", né place de la République, à Paris. Gérard Larcher a estimé qu'il fallait maintenir la loi Travail, "ou ce qu'il en reste" et appelé François Hollande à "entendre les propositions du Sénat, notamment sur les petites et moyennes entreprises". "La pire insécurité, c'est le chômage", a-t-il jugé.