Gérard Collomb : les propositions d'Emmanuel Macron connues "à la fin du mois"

Gérard Collomb était l'invité du Grand rendez-vous, dimanche.
Gérard Collomb était l'invité du Grand rendez-vous, dimanche. © Europe 1
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M.L , modifié à
Le sénateur maire de Lyon, soutien d'Emmanuel Macron, était l'invité du Grand rendez-vous, dimanche matin. 
INTERVIEW

Au lendemain du grand meeting d'Emmanuel Macron à Lyon, l'un de ses principaux soutiens, Gérard Collomb, a expliqué que le programme du candidat à l'élection présidentielle serait connu dans les prochaines semaines. "Pour l'instant, c'est la ligne directrice qui compte, qu'est ce qu'on va faire dans la société ?", a-t-il assuré. "Les propositions, vous les aurez à la fin du mois. Vous aurez même le cadrage financier. On est en train de travailler sur ce cadrage. Le programme sera d'une clarté totale." 

Pas des "vendeurs d'illusions". "Je pense que les Français aujourd'hui voient que ce qui s'est passé en politique depuis une dizaine d'années ne marche pas. Il faut essayer quelque chose d'autre", a poursuivi Gérard Collomb. "On veut un rassemblement qui est un tiers de sociaux réformistes, un tiers de gens qui viennent de la droite et un tiers qui viennent de la société civile", a-t-il expliqué, taclant Benoît Hamon et son programme "totalement impossible à réaliser". "Nous ne voulons pas être des vendeurs d'illusions, nous l'avons été trop souvent par le passé, c'est cela qui pousse les électeurs dans les bras de Marine Le Pen", a martelé le maire de Lyon. 

Des milliers de personnes à Lyon.En meeting à Lyon, samedi, Emmanuel Macron a vu dans les milliers de participants présents une "démonstration d'enthousiasme" pour sa candidature, sans dévoiler de grande nouveauté sur son programme. "Ce mur de présence autour de moi, c'est la preuve vivante que nous sommes bien là", a déclaré le fondateur du mouvement "En marche !", avant d'égratigner son concurrent vainqueur de la primaire de gauche, Benoît Hamon, assimilant son projet de revenu universel d'existence au RSA actuel. "Et si on savait le multiplier par deux, j'ose espérer qu'on l'aurait fait depuis longtemps", a-t-il taclé.