Geoffroy Didier veut contraindre Google à éliminer les contenus djihadistes

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Geoffroy Didier considère que "certains recoins d'Internet sont devenus plus dangereux que Molenbeek". © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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avec AFP
Le candidat à la primaire de droite estime qu'il est possible d'obliger les grands groupes de l'Internet, tels que Google, Facebook ou Twitter, à censurer les contenus djihadistes via notamment la menace d'une amende. 

Geoffroy Didier, candidat à la primaire de droite, suggère un "délit de complicité", assorti d'une amende pour récidive, pour forcer les groupes tels Google, Facebook ou Twitter à éliminer "toute image ou vidéo djihadiste" d'internet, dans Le Figaro de samedi.

Radicalisation via Internet. Considérant que "l'Etat ne peut agir seul" contre le terrorisme mais aussi que "certains recoins d'Internet sont devenus plus dangereux que Molenbeek", il demande, dans un entretien au quotidien : "Comment, par exemple, accepter que le terroriste de Nice se soit radicalisé en accédant librement et impunément à des vidéos de décapitation sur Internet ?" 

"Un délit de complicité". Visant "les grandes entreprises internationales, comme Google, Facebook, Twitter", celui qui est aussi vice-président LR de l’Île-de-France "propose d'exiger des grands groupes et opérateurs qu'ils éliminent immédiatement toute image ou vidéo djihadiste sur Internet", via "un délit de complicité" auquel ils s'exposeront "en cas de passivité".

Une sanction financière. "En cas de récidive, l'opérateur s'exposera à une sanction allant jusqu'à 5% de son chiffre d'affaires", ajoute Geoffroy Didier, selon lequel la "logique économique" de ces entreprises transnationales "désormais aussi riches et puissantes que des Etats" doit passer "après notre sécurité". 

Vu qu'il est "possible de suivre techniquement les faits et gestes des Français honnêtes" tant "les grands opérateurs privés nous géolocalisent, connaissent nos faits et gestes, nos habitudes de consommation, "pourquoi serait-il impossible de bloquer ceux des apprentis terroristes?", demande le candidat à la primaire de droite pour 2017, qui assure disposer notamment de "14 parrains parlementaires sur les 20 requis", à 45 jours de la date du dépôt des candidatures.