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A.D
L'ancien président de la République a suivi la primaire de la droite et du centre, porté par l'affection qu'il témoigne à Alain Juppé.
INTERVIEW

Ancien secrétaire général de l'Elysée et gendre de Jacques Chirac, Frédéric Salat-Baroux était l'invité de l'émission C'est arrivé cette semaine pour évoquer la fin du quinquennat Hollande. Il a aussi indiqué que Jacques Chirac allait mieux, après son hospitalisation de cet été. L'ancien président de la République a d'ailleurs suivi la primaire de la droite.

"Il aimait et aime Alain Juppé". "Ce qui comptait pour lui, c'était Alain Juppé. Il l'a appelé avant le premier tour et avant le deuxième tour. Il n'est plus dans la projection politique. Il aimait et il aime Alain Juppé et c'est ça qu'il voulait lui dire."

"Une vision du monde et de la France".Alain Juppé, perdant de la primaire de la droite et du centre face à François Fillon, est souvent présenté comme un héritier, le dernier des Chiraquiens. "Chiraquien, c'est une notion qui est floue. Il y a Jacques Chirac, ce qu'il a fait et ensuite ses idées qui correspondent à une vision du monde et de la France qui est profondément d'actualité. Elle demeure. A charge pour les uns et pour les autres de relever le flambeau."

François Fillon a été ministre sous Jacques Chirac, rappelle Frédéric Salat-Baroux. "Il a sa vision aussi. J'espère qu'il saura prendre beaucoup de choses dans ce que lègue Jacques Chirac."