Frêche dénonce une "chasse à l'homme"

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Hélène Favier , modifié à
Il assure que ses propos ont été "déformés à dessein".

"A Paris, c'est devenu un sport national que de taper sur Georges Frêche", assure jeudi Georges Frêche lui-même, parlant de lui à la troisième personne.

Pour le président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon (DVG), c’est simple, "se servir de mes propos, les déformer à dessein, devient la principale occupation de certains dirigeants en panne d'idées".

"Une caricature"

"Les habitants du Languedoc-Roussillon qui me connaissent savent combien cette caricature, qui vire à la chasse à l'homme, est dérisoire", ajoute encore Georges Frêche dans un communiqué

"Interrogé sur le non-soutien de Laurent Fabius à mon endroit, j'ai répondu par une expression populaire utilisée par tous les Français depuis des siècles. Celle-ci exprime le manque de confiance que j'ai à son égard depuis le Congrès de Rennes de 1990 et pas autre chose", ajoute-t-il.

"Une tronche pas catholique"

Dans des propos publiés jeudi par L'Express, Georges Frêche a déclaré à un journaliste de l'hebdomadaire à propos de Laurent Fabius, qui est d'une famille juive : "Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique".

Martine Aubry, première secrétaire du PS, s'est dite "indignée" mercredi de cette déclaration et a annoncé avoir saisi la direction du PS.