François Hollande s'invite aux voeux des Outre-mer et défend la loi Egalité réelle

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François Hollande a expliqué lundi que sous son mandat, "on avait fait beaucoup" pour "régler dans les territoires ultramarins". © PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Le président de la République souhaite que le Sénat adopte la loi Egalité réelle pour une application "dès 2017", a-t-il annoncé lundi.

François Hollande s'est invité lundi soir aux vœux de la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, insistant sur son souhait de faire adopter "dans les prochains jours" la loi Égalité réelle Outre-mer, examinée à partir de mardi au Sénat.

"On a fait beaucoup". "Je sais tous les problèmes qu'il reste à régler dans les territoires ultramarins", a dit le président de la République devant la presse. "Mais on a fait, on a fait beaucoup", a-t-il insisté, évoquant par exemple "l'emploi, l'emploi des jeunes", même s'il "n'ignore pas le taux de chômage dans les départements et territoires ultramarins" (supérieurs à la moyenne nationale, ndlr).

Égalité réelle Outre-mer appliquée dès 2017 ? Il a également souligné la loi Égalité réelle Outre-mer, destinée à réduire les écarts de développement entre les ultramarins et la métropole, adoptée déjà par l'assemblée, et examinée à partir de mardi par les sénateurs. "Je suis fier qu'on puisse porter ce texte jusqu'au bout", a-t-il expliqué. "Nous allons la faire voter je l'espère dans les prochains jours", a-t-il dit, et "je m'engage à ce qu'elle puisse être mise en oeuvre dès 2017", a-t-il dit, estimant "important qu'on montre les premiers signes notamment en terme d'égalité dans les prestations" (sociales ndlr). Ce texte découle de ses 60 engagements de campagne.

Quid des accords de Papeete ? Le chef de l'État a reconnu qu'il y avait "encore à faire et jusqu'aux derniers jours", citant les accords de Papeete, qui doivent être signés avec la Polynésie "pour respecter la parole donnée", le pacte de Guyane, "une région qui sur le plan scolaire et sur le plan de la sécurité, a besoin de la solidarité nationale", et Mayotte, "où nous avons à agir et à régler le problèmes des questions migratoires".