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Le candidat de la droite est revenu mardi, au micro d'Europe 1, sur son meeting agité de la veille à Nice.
INTERVIEW

Le meeting niçois de François Fillon a été émaillé de nombreux sifflets lundi soir. D’abord contre Christian Estrosi, puis contre les journalistes, dont plusieurs ont rapporté avoir été chahutés. "Si la presse se fait siffler, ça n’est pas à ma demande. Il faut aussi parfois vous poser la question de savoir si vous avez zéro responsabilité dans cette situation", a réagi le candidat de la droite, mardi au micro de la matinale d’Europe 1. "Pendant deux ou trois mois, on a fait, tous les jours, du Fillon bashing. La moindre information sortant des officines de Mediapart ou du Canard enchaîné était sur vos antennes avant d’être vérifiée", a-t-il estimé.

"Je comprends cette colère". "Il y a un peu de colère chez les militants, qui sont des hommes et des femmes engagés, et qui ont eu l’impression que la victoire allait leur échapper, que l’alternance n’allait pas avoir lieu, que j’allais être contraint de retirer ma candidature", a encore expliqué François Fillon. "Ils sont crispés, ils sont parfois très en colère, je comprends cette colère, je ne l’excuse pas".