Fillon ne met pas fin au débat

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Le séminaire sur l’identité nationale n’est qu’une "étape", a assuré lundi le Premier ministre.

Le débat sur l’identité nationale a été "extrêmement riche (et) a permis d’aller au fond des choses", a certifié François Fillon, lundi. S’exprimant à l’issue d’un séminaire gouvernemental, le Premier ministre a assuré que cette réunion ne constituait pas un point final mais une "étape sur le chemin qui doit nous conduire à renforcer notre pacte national".

Pour poursuivre le débat, François Fillon a principalement annoncé la constitution d’une "commission de personnalités", composée de parlementaires et des intellectuels. Ces experts seront chargés de suivre la mise en œuvre des premières mesures décidées, mais aussi d’"approfondir le débat". Le Premier ministre a également indiqué que le président de la République, qui devait s’exprimer lundi dans le programme initial, le fera finalement au mois d’avril prochain. Soit après les élections régionales des 14 et 21 mars.

"Carnet du jeune citoyen" et drapeau

Parmi les "premières" mesures déjà entérinées : un "carnet du jeune citoyen" va être créé pour "mieux préparer à l’exercice futur" de leur citoyenneté les jeunes Français. La déclaration des droits de l'Homme et du citoyen devra être présente dans chaque classe et le drapeau français élevé dans chaque école pour "cultiver la fierté d’être Français".

"L’accès à la nationalité française va être rendue plus solennelle", a aussi assuré François Fillon. Comment ? Une charte des droits et des devoirs devra notamment être signée au moment d’une cérémonie devenue obligatoire.

Le "courage" d'Eric Besson

Alors qu'Eric Besson, le ministre de l’Identité nationale qui a lancé le débat, a fait l’objet de nombreuses critiques, François Fillon a aussi profité de cette allocution pour saluer son "courage" et "sa" générosité. "Nous assumons le choix de débattre avec les Français, sans tabou, de notre nation, de notre histoire, de nos valeurs communes", a insisté le Premier ministre.

- Le débat sur l'identité nationale doit-il se poursuivre ?