"On est très vigilant avec la répercussion des hausses et la répercussion des baisses", a assuré le Premier ministre en exclusivité sur Europe 1 mardi matin. Pour cela, il a indiqué que "le ministre de l'Economie et des Finances va recevoir le président de Total aujourd'hui-même (mardi) pour s’assurer que les hausses ne sont pas plus fortes que ce qui est nécessaire contre une augmentation du prix du pétrole".Et ce, alors que patron de la puissance pétrolière, Christophe de Margerie, a estimé lundi sur Europe 1 qu'il va falloir "s'habituer à la hausse des prix" de l'essence.
Cette entrevue, a assuré François Fillon, doit permettre de "s’assurer que personne ne triche avec les prix".
Le pensionnaire de Matignon a insisté sur le fait qu'il ne faut "pas dire aux Français que le pétrole va continuer d’augmenter, parce que c'est une ressource qui est limitée, parce qu'il y a 7 milliards d'habitants sur la Terre, parce qu'il y a plus de gens qui ont des véhicules". "C’est une réalité", a-t-il dit avant d'ajouter : "et plutôt que d’inventer des solutions qui n’ont aucun sens, si ce n’est de peser sur la croissance ou sur les impôts des Français, il faut travailler sur les alternatives au pétrole et les économies d'énergies".
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