Richard Ferrand était l'invité du Club de la Presse, mercredi. 5:48
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B.V. , modifié à
Richard Ferrand, en première ligne pour soutenir Emmanuel Macron, revendique la "dynamique" créée par le candidat à l'élection présidentielle : "Nous sommes porteurs d'une offre nouvelle".

Après la déclaration de candidature d'Emmanuel Macron, le service après-vente. "Aujourd'hui, l'enjeu est de créer une majorité nouvelle, qui soit une majorité de progressistes, une majorité qui existe dans ce pays", a expliqué Richard Ferrand, secrétaire général du mouvement En marche! mercredi soir sur Europe 1. "Aujourd'hui, quelque chose a changé", assure le député du Finistère, interrogé dans Le Club de la Presse quelques heures après le discours de l'ancien ministre de l'Économie appelant à une "révolution démocratique".

Entendu sur europe1 :
Trouver les moyens de se rassembler lorsqu'on est d'accord sr un certain nombre de solutions.

Mieux, "le monde politique français change et c'est Emmanuel Macron qui le fait changer", revendique l'élu encarté au Parti socialiste. "Il faut commencer à regarder les choses avec des lunettes différentes", appelle-t-il. "Il y a des Français qui sentent bien que les enjeux d'aujourd'hui ne sont plus l'affaire des partis d'hier, qu'il faut recréer une offre politique, trouver les moyens de se rassembler lorsqu'on est d'accord sur un certain nombre de solutions.

100.000 adhérents pour En marche!. Richard Ferrand revendique ainsi pour son champion des soutiens au Parti socialiste, "Gérard Collomb, François Patriat, moi-même", "Sylvie Goulard à l'UDI" ou encore "Renaud Dutreil, ancien ministre sous le gouvernement d'Alain Juppé". Surtout, il revendique 4.000 nouvelles adhésions au mouvement En marche! Depuis la déclaration de candidature d'Emmanuel Macron. "J'ai regardé juste avant d'entrer dans le studio, nous sommes à 100.003 adhérents."

De quoi revendiquer "une dynamique qui se crée autour d'Emmanuel Macron et qui ébranle les appareils". Tout au long de la journée, des déclarations acides ont accueilli la déclaration de candidature de l'ancien banquier. "Pourquoi ? Parce qu'ils sentent bien que quelque chose est en train de se dérober sous leurs pieds", croit savoir Richard Ferrand. "Il y a là une vague qui monte et c'est une vague populaire."