Faible participation aux "casserolades" de La France insoumise

À Bordeaux aussi des militants LFI s'étaient munis de leurs casseroles.
À Bordeaux aussi des militants LFI s'étaient munis de leurs casseroles. © NICOLAS TUCAT / AFP
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avec agences
Des militants de La France insoumise se sont réunis samedi dans plusieurs villes de l'Hexagone pour un concert de casseroles contre la réforme du code du travail.

L'appel de La France insoumise et de son chef de file, Jean-Luc Mélenchon, à organiser samedi des concerts de casseroles un peu partout en France contre les ordonnances réformant le droit du travail semble avoir été peu suivi. Seule une centaine d’"Insoumis" se sont réunis sur la place du Général de Gaulle à Marseille, à proximité du siège local du Medef, en l'absence de Jean-Luc Mélenchon, député de la ville. La plupart de ces militants s’étaient munis de casseroles, de couvercles, de plats à tarte, de poêles à frire et de tout autre instrument pouvant produire du bruit.

"Macron, tes salades ne passent pas". "Il y en a marre de ce gouvernement qui prend aux pauvres pour donner aux riches, marre de la collusion entre le président de la République et le Medef. On ne peut pas laisser faire sans agir", a expliqué Robin, infirmier de 27 ans. "Toutes les actions ont une importance, Emmanuel Macron ne pourra pas indéfiniment les ignorer", a-t-il ajouté. Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Macron, tes salades ne passent pas", "Le code du travail ne passera pas à la casserole" ou "Au Medef, 50 milliards d’argent public pour quelle création d’emploi ? Sacrée casserole !"

À Paris et en régions. À Paris, les "Insoumis" étaient également peu nombreux à se manifester, une poignée à proximité de l'Assemblée nationale, avant qu'un gendarme ne leur demande rapidement de s'éloigner. Et plusieurs dizaines d'autres se trouvaient sur un parcours entre l'avenue Gambetta et le quartier de Belleville. Là aussi, les manifestants tenaient des pancartes dénonçant un "coup d'État social". À Rennes ainsi qu'à Grenoble, quelques dizaines de militants ont également fait résonner leurs casseroles pour dénoncer la "casse du code du travail".