Evaluations des ministres : "je ne suis pas dans la sanction" mais "dans l'amélioration", estime Philippe

Le Premier ministre souhaite améliorer "l'action collective".
Le Premier ministre souhaite améliorer "l'action collective". © JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le chef du gouvernement va recevoir à partir de mardi tous les ministres les uns après les autres pour faire le bilan de leur action.

Le Premier ministre Edouard Philippe a indiqué lundi qu'il ne serait "pas dans la sanction" mais "dans l'amélioration" lorsqu'il va recevoir à partir de mardi tous les ministres les uns après les autres pour faire le bilan de leur action. "Cela commence demain" et le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer sera le premier à être reçu, a indiqué le chef du gouvernement sur RTL.

"Avoir une discussion pour recadrer les choses". "Quand on a un travail prenant (...) on a le nez dans le guidon, on bosse, on bosse, on bosse, et c'est très bien ainsi, on est là pour ça, on va pas se plaindre. Mais une fois qu'on a fait ça, on a parfois un besoin un petit peu de lever le nez et de se demander, en fonction de ce qu'on voulait faire il y a un an, qu'est-ce qu'on a fait, qu'est-ce qui se passe bien, qu'est-ce qui ne se passe pas bien, et d'avoir cette discussion pour recadrer les choses", a-t-il expliqué.

Vers un futur remaniement ? "C'est l'objectif avec les ministres, c'est aussi de regarder ce que nous avons fait, et bien fait", a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir s'il pourrait y avoir un remaniement à l'issue de ces entretiens, il a simplement dit vouloir "avoir une conversation les yeux dans les yeux avec tous les ministres pour savoir comment est-ce qu'on peut améliorer l'action collective". "Je ne suis pas dans la sanction, je suis dans l'amélioration", a-t-il conclu.

"Faire le bilan de l'avancement de la feuille de route". Ces entretiens seront menés à la demande du président Emmanuel Macron, avait précisé Edouard Philippe en mai lors de l'annonce de leur tenue. L'objectif est de "faire le bilan de l'avancement de la feuille de route, vérifier ce qui a été engagé, étudier la suite...", avait-il alors indiqué.