"D'autres endroits que les Champs-Elysées" seront proposés pour faire la fête, prévient Hidalgo

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M.B. , modifié à
La maire de Paris, Anne Hidalgo, n'imagine pas "qu'il n'y aura pas la fête" après la finale, même si rien ne sera prévu sur les Champs-Elysées pour des raisons de sécurité.
INTERVIEW

Peu importe l'issue du match, on ne reverra pas de marée humaine sur les Champs-Elysées lundi comme en 1998. Le préfet de police de Paris a annoncé samedi que rien de spécial n'était prévu sur la grande avenue parisienne au lendemain de la finale de l'Euro 2016.

"Personne ne peut croire qu'il n'y aura pas la fête". Mais Anne Hidalgo a prévenu, dimanche sur Europe 1, qu'il n'était pas question de ne pas fêter une éventuelle victoire de la France. "C'est la fédération française de football qui dira où et comment la fête se déroulera", a-t-elle expliqué lors du Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Monde/iTélé. "D'autres endroits seront proposés. Personne ne peut croire qu'il n'y aura pas la fête." De fait, les Champs-Elysées "sont prêts pour le défilé, l'arrivée du Tour de France", a souligné la maire de Paris. Mais "le préfet de police a jugé que ce n'était pas l'endroit le plus sécurisé" alors que plus d'un million de personnes sont attendues dans les rues.

Hidalgo évoque l'avenue Foch pour une parade des Bleus. Interrogée sur une éventuelle célébration au départ de la porte Dauphine et avenue Foch, Anne Hidalgo a confirmé qu'"il y a un travail autour de cette hypothèse". "On imagine qu'il y aura plus d'un million de personnes dans les rues, il faut qu'il y ait des espaces suffisamment larges et que ça se finisse à l'Arc de Triomphe", sur lequel débouche l'avenue Foch, "ça serait pas mal", a-t-elle glissé.

La maire de Paris a aussi salué le succès de la fan-zone au pied de la Tour Eiffel, qui a selon elle accueilli "plus d'1,2 million de personnes" depuis le début de l'Euro. "On s'était beaucoup fait engueuler sur l'irresponsabilité qu'il y avait à vouloir fêter l'Euro", a-t-elle rappelé, une allusion à plusieurs personnalités LR, comme Nicolas Sarkozy, qui demandaient la fermeture de ces fan-zones face à la menace terroriste.