Euro 2016 : Valls et Cazeneuve visitent le dispositif de sécurité de la fan zone de Paris

Manuel Valls dans la fan zone parisienne, le 15 juin 2016
Manuel Valls dans la fan zone parisienne, le 15 juin 2016
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avec AFP , modifié à
Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont visité mercredi le dispositif de sécurité mis en place dans la fan zone du Champ-de-Mars à Paris et salué la "mobilisation exceptionnelle" des forces de l'ordre.

C'est depuis la fan zone parisienne que Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont tenté de rassurer. Deux jours après le double meurtre d'un policier et de sa compagne tués au nom de l'organisation Etat islamique, le ministre de l'Intérieur a assuré qu'"il n'y a pas de menace précise aujourd'hui davantage qu'hier mais une menace générale qui est aujourd'hui aussi forte que celle qui prévalait hier".

"Les forces de l'ordre assument les plus nobles missions de l'Etat". "C'est la raison pour laquelle nous sommes dans une mobilisation exceptionnelle des services de renseignement, de nos forces de sécurité intérieure et de sécurité publique", a-t-il ajouté. Avant le début du match France-Albanie à Marseille , les deux hommes ont salué les différents corps (gardiens de la paix, CRS, policiers en civil...) qui surveillent la fan zone située au pied de la Tour Eiffel, dont des hommes de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) armés et en cagoule. Manuel Valls a affirmé "soutien, solidarité, reconnaissance et très grande affection" aux forces de l'ordre qui "incarnent ce qu'il y a de plus noble dans les missions de l'Etat: assurer la sécurité des Français et faire en sorte que les grands événements sportifs et culturels se passent dans les meilleures conditions".

"Pas de risque zéro". "Il y a un niveau de mobilisation des forces de l'ordre qui doit être intégré par chaque Français comment étant maximal, absolu, total. (...) Ce n'est pas parce que nous sommes à un niveau de mobilisation totale que nous sommes dans le risque zéro", a toutefois souligné Bernard Cazeneuve. "On ne lutte pas contre le terrorisme en capitulant avec la peur au ventre. Le jour où on commence à avoir peur et à faire peur parfois avec des arrière-pensées politiques, on commence à perdre la bataille contre le terrorisme. Il faut être lucide préparé mais nous ne sommes pas là pour diffuser la peur, susciter des inquiétudes qui n'ont pas lieu d'être", a-t-il enfin affirmé.