Enquête sur la campagne de Macron : Ferrand raille "les mauvais perdants qui veulent rejouer le match"

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Romain David , modifié à
Le président des députés LREM a voulu minimiser sur Europe 1 les accusations portées par des élus lyonnais, qui estiment que la campagne d'Emmanuel Macron a reçu un soutien indu de la part des collectivités locales, alors présidées par Gérard Collomb.
INTERVIEW

Une enquête préliminaire a été ouverte sur le rôle joué par les collectivités lyonnaises pendant la campagne d'Emmanuel Macron, plusieurs élus de la droite locale les accusant d'avoir aidé le candidat, dont l'un des principaux soutiens, Gérard Collomb, était alors président de la métropole de Lyon. "Il y a les mauvais perdants qui veulent rejouer le match sur tapis vert", a tenté de balayer mardi au micro de la matinale d'Europe 1 Richard Ferrand, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale. "Maintenant, que la justice fasse son travail", lâche-t-il.

Validation des comptes. Alors qu'une première polémique sur les ristournes accordées au candidat Macron a nourri la suspicion sur les comptes de campagne du président de la République, Richard Ferrand tient à rappeler que ceux-ci ont été approuvés par les autorités compétentes. "La Commission des comptes de campagne fait son boulot, je rappelle qu'elle a validé l'intégralité des comptes de campagne déposés par le candidat Macron", insiste-t-il. "C'est le compte de campagne dans lequel il y a eu le moins de dépenses réformées, c'est à dire de dépenses litigieuses […], là où d'autres ont été réformées dans une plus vaste ampleur", pointe le député du Finistère.  

"Calomniez ! Calomniez !" Richard Ferrand estime également que le piratage d'En Marche !, survenu pendant la campagne, tend à prouver la bonne foi du candidat et de ses équipes. "Les Macronleaks ont clairement mis à jours la parfaite régularité, la transparence absolue du déroulement des choses", fait-il valoir. "Donc voila, on essaye, on essaye [sic] de salir", relève-t-il, avant de s'en référer à la fameuse citation apocryphe de Beaumarchais : "Calomniez ! Calomniez ! Il en restera toujours quelque chose".