En peine de parrainages, Philippe Poutou (NPA) lance un appel aux élus

Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a appelé jeudi les élus à l'aider et les "partis de gauche" à "ne plus faire obstacle".
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a appelé jeudi les élus à l'aider et les "partis de gauche" à "ne plus faire obstacle". © AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a appelé jeudi les élus à l'aider et les "partis de gauche" à "ne plus faire obstacle". 

Philippe Poutou (NPA), en grande difficulté pour réunir les 500 parrainages nécessaires pour sa candidature à la présidentielle, a appelé jeudi les "élus" à l'aider et les "partis de gauche" à "ne plus faire obstacle". Dans un communiqué, le Nouveau parti anticapitaliste reconnaît ne "toujours pas (être) certain de pouvoir présenter Philippe Poutou, malgré le travail acharné de centaines de militantes et militants qui traversent le pays et qui ont rencontré environ 10.000 maires".

197 parrainages, mardi. Mardi, selon le comptage du Conseil constitutionnel, Philippe Poutou avait recueilli 197 parrainages d'élus. Les candidats ont jusqu'au 17 mars à 18h pour en obtenir 500.  "Le NPA en appelle aux élus, quel que soit leur parti, afin qu'ils fassent respecter la démocratie en aidant notamment Philippe Poutou, qui représente un courant politique dont il n'est nul besoin de démontrer la légitimité", a assuré le parti qui avait déjà présenté un candidat, Olivier Besancenot, en 2002 et 2007, puis Philippe Poutou en 2012.

Des pressions exercées sur les élus ? Au-delà, le NPA a appelé "les partis de gauche, en premier lieu ceux qui affirment vouloir démocratiser les institutions politiques françaises, à ne plus faire obstacle à la signature de leurs élus", en référence au Parti socialiste et au Parti communiste qui, selon lui, "tendent à exercer une pression pour exiger de leurs élus qu'ils ne parrainent que Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon".

Une "loi anti-démocratique" sur les parrainages. Le NPA a fustigé les nouvelles règles de recueil des parrainages. "La loi anti-démocratique sur les parrainages était supposée éliminer les 'candidatures folkloriques'. Elle permet pourtant à des groupuscules d'extrême droite comme celui de (Jacques) Cheminade de se présenter, mais elle risque d'empêcher le seul candidat ouvrier d'être présent", a-t-il regretté.