En Marche! : une marée de nouveaux visages en vue à l'Assemblée nationale

© BERTRAND GUAY / AFP
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Maxence Lambrecq, édité par A.H. , modifié à
Étiquetés En Marche!, ils ont obtenu une majorité de voix dans leurs circonscriptions. Ces parfaits inconnus ont toutes les chances de faire leur entrée à l'Assemblée nationale.

Un an après avoir créé En Marche!, Emmanuel Macron est en passe de récolter une très large majorité à l'Assemblée. Avec 32,3 % des voix au niveau national au premier tour, le parti pourrait obtenir entre 400 et 450 députés dans la nouvelle Assemblée. Et il s'agit, pour l'essentiel, de quasi inconnus. 

Des candidats issus de la société civile. Sur les quatre candidats élus dès le premier tour, deux sont étiquetés La République en marche! : un jeune entrepreneur, Sylvain Maillard, à Paris, et un ancien député écologiste, Pascal Molac, dans le Morbihan. Le chef de l'État avait pris le pari d'investir une moitié de candidats issus de la société civile, sans expérience politique. Il a remporté sans nul doute remporté son pari. Le brillant mathématicien Cédric Villani, obtient, par exemple, 37% des voix à l'issue du premier tour dans l'Essonne. L'ancien patron du Raid, Jean-Michel Fauvergue, est largement en tête en Seine-et-Marne, tout comme le juge Éric Halphen dans le Calvados ou la magistrate Laurence Vichnievsky dans le Puy-de-Dôme.

Un producteur de films d'horreur ou un handballeuse. Ces candidats ne connaissaient rien ou presque à la politique, mais le parti les a aidés sur un plan financier et matériel. Affiches, professions de foi… Ils n'ont rien eu à faire ou presque. Même chose pour les grands inconnus, comme Laurent Zameczkowski, producteur de films d'horreur, investi à Neuilly par REM dans la circonscription de Nicolas Sarkozy. Dimanche soir, il a terrassé la candidate de droite de plus de 20 points. La handballeuse Aude Amadou, elle aussi totalement novice en politique, envoie au tapis le socialiste Dominique Raimbourg, élu dès le premier tour en 2012 à Nantes. Citons aussi ce médecin, Thomas Mesnier, qui fait tomber l'ancienne ministre Martine Pinville en Charente… La liste est longue, et les journalistes n'ont plus qu'à refaire leur carnet d'adresses…