Jean-Luc Mélenchon 1280 1:42
  • Copié
Mélanie Nunes, édité par R.Da.
Le candidat de la France insoumise s'est de nouveau appuyé sur les hologrammes pour pouvoir intervenir mardi dans sept villes à la fois.
REPORTAGE

Un candidat mais sept meetings. Jean-Luc Mélenchon s’est de nouveau dédoublé, ou plutôt septuplé grâce aux hologrammes. Le candidat était mardi soir en chair et en os devant 35.000 personnes à Dijon, et projeté au même moment à Nantes, Nancy, Montpellier, Grenoble, Clermont-Ferrand et Le Port à La Réunion.

"Moi, je suis prêt !". "C’est bluffant", reconnaît une Nantaise. "On a l’impression de le voir en réalité", renchérit un militant. Pour le fond, le leader de la France insoumise ne s’en cache pas et se dit prêt à gouverner. "Plein de gens hésitent, ça se joue dans un mouchoir de poche. On n’est pas d’accord avec 100% d’un programme, mais c’est normal. […] Moi, je suis prêt ! J’espère que vous l’êtes !", a-t-il lancé.

Le candidat a également défendu sa vision de la société, bien éloigné, dit-il, de celle de ses adversaires. "Ne laissez pas monsieur Fillon retirer encore 500.000 fonctionnaires, ne laissez pas monsieur Macron en retirer encore 120.000 !", a –t-il déclaré, tandis que les sifflets se sont multipliés dans l’assistance à l’évocation du candidat de la droite et du candidat d’En Marche!.

Vote utile ou un vote de conviction ? À quelques jours du scrutin, les hésitants sont toujours nombreux. "Les gens de gauche ont le cul entre deux chaises : Hamon/Mélenchon", pointe une électrice. "Macron a plus de chances… Je ne sais pas si je ferais un vote utile ou un vote de conviction", explique encore une femme venue assister au meeting de Jean-Luc Mélenchon.

Avant de quitter la scène mardi, le candidat a cité un poème de Paul Eluard : "Il y a toujours un rêve qui veille", peut-être celui d’un second tour pour Jean-Luc Mélenchon.