Tout juste nommée au gouvernement, Cosse reformule son opposition à Notre-Dame-des-Landes

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Emmanuelle Cosse a manifesté contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 13 janvier dernier à Nantes. © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
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avec AFP , modifié à
OPPOSITION AU SEIN DU GOUVERNEMENT ? - Fraîchement nommée au gouvernement, Emmanuelle Cosse a rappelé qu'elle était opposée à la construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes. 

La nouvelle ministre du Logement Emmanuelle Cosse a réaffirmé vendredi son opposition au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. L'ancienne secrétaire générale d'Europe Ecologie Les Verts (EELV), qui a nié tout "marchandage" préalable à son entrée au gouvernement, voit dans le référendum local annoncé par François Hollande une "volonté de remettre ce dossier dans le débat public".

"Aucun marchandage". "Il faut dire les choses très simplement : il n'y a eu aucun marchandage à mon entrée dans ce gouvernement", a-t-elle affirmé au micro de France Inter. "François Hollande m'a appelée, il m'a dit qu'il voulait des écologistes dans ce gouvernement, qu'il connaissait mes positions, celles de mon parti, nos différends y compris sur des sujets comme Notre-Dame-des-Landes et il m'a dit 'Je souhaite qu'il y ait pour la fin de ce quinquennat des écologistes et je souhaite que tu aies des responsabilités'", a-t-elle poursuivi.

Cosse apprécie l'idée du référendum. "Ma position sur Notre-Dame-des-Landes est connue, je suis opposée à ce projet (...) je ne changerai pas de point de vue là-dessus évidemment", a-t-elle déclaré. L'ex-patronne d'EELV a également rappelé que l'idée d'organiser un référendum local avait été "portée par quelques élus locaux" et "vient en partie notamment des élus du département", mais aussi de l'écologiste Nicolas Hulot et de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, qui en avait parlé au mois d'octobre dernier.