Emmanuel Macron a le "souhait" de nommer une femme Premier ministre

Emmanuel Macron se dit un "candidat féministe".
Emmanuel Macron se dit un "candidat féministe". © ERIC FEFERBERG / AFP
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avec AFP , modifié à
Emmanuel Macron a indiqué mercredi, à l'occasion de la Journée des droits des femmes, qu'il aimerait choisir une femme Premier ministre s'il est élu président.

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, a "plutôt" le "souhait" de nommer une femme Premier ministre s'il est élu en mai prochain, a-t-il déclaré mercredi soir, jour de la Journée des droits des femmes. "Pour être honnête, c'est trop facile de le dire ce soir mais j'en ai parlé avec d'autres, à commencer par des hommes, et c'est plutôt mon souhait", a déclaré le président d'En Marche !, interrogé sur sa volonté de nommer une femme à Matignon par un participant à une réunion publique à Paris.

Une seule 'Première ministre' française. "Il n'y a eu qu'une expérience en France, quelqu'un de remarquable, Edith Cresson, dont la vie n'a pas été facilitée parce que le contexte politique était très dur", a-t-il poursuivi. "Après, je ne vais pas choisir un Premier ministre parce que c'est une femme. Je choisirai le Premier ministre le plus compétent, le plus capable possible, avec le souhait et la volonté que ce soit aussi une femme", a-t-il précisé lors de ce rassemblement organisé dans le cadre de la Journée des droits des femmes.

"Pour le renouvellement". "Je ne révélerai pas les noms", a toutefois indiqué Emmanuel Macron. En se définissant comme "le candidat féministe", le candidat en a détaillé les raisons, affirmant que cela était "extraordinairement cohérent avec les valeurs" que son parti portait. "C'est pour le renouvellement, pour que la société respire, que ce ne soient pas tout le temps les mêmes et la reproduction des mêmes", a-t-il poursuivi en évoquant la "bataille" de "l'émancipation".

 

Hommage à Brigitte. 
Par ailleurs, Emmanuel Macron a rendu hommage à son épouse Brigitte qu'il a fait monter sur scène, dénonçant au passage "l'hypocrisie" autour du statut de "la femme ou de l'homme qui accompagne celui ou celle qui est en campagne". "On fait comme si celui ou celle qui va à l'élection ne partage sa vie avec personne. Parfois c'est vrai, parfois il ou elle la partage avec beaucoup d'autres", a-t-il plaisanté. "Je lui dois énormément car elle a contribué à faire qui je suis", a-t-il déclaré.