Elections législatives : victoire possible qu'en évitant "la division" selon Gérard Larcher

Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), estime que la victoire de la droite et du centre aux législatives ne sera possible qu'à condition d'éviter "la division"
Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), estime que la victoire de la droite et du centre aux législatives ne sera possible qu'à condition d'éviter "la division" © EUROPE 1
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avec AFP
Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), appelle sa famille politique à l'unité pour les élections législatives, seule condition pour éviter l'implosion de son camp. 

Une seule solution : l'unité. Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), estime que la victoire de la droite et du centre aux législatives ne sera possible qu'à condition d'éviter "la division" qui conduirait à "l'implosion" de son camp, mercredi dans un entretien au Figaro.

"Ne pas faire exploser notre famille politique". Celui qui dirige le comité politique de LR rappelle qu'il avait annoncé dès le soir du premier tour de l'élection présidentielle qu'il voterait en faveur d'Emmanuel Macron, insistant sur le fait que son camp doit prendre "pleinement ses responsabilités". Parmi elles, "il y a celle de ne pas faire exploser notre famille politique", indique Gérard Larcher tout en concédant qu'après "une telle défaite, on n'échappe pas à une refondation". Il envoie un message à son camp : "L'unité ne veut pas dire alignement, mais j'appelle chacun à prendre ses responsabilités et à être clair dans son vote de dimanche" pour battre Marine Le Pen

Macron, un "candidat par défaut". Le président du Sénat a le regard tourné vers le rendez-vous "essentiel" des élections législatives des 11 et 18 juin prochains. Il se dit d'ailleurs convaincu que les idées de son camp "sont majoritaires dans le pays". Il observe aussi qu'Emmanuel Macron, qui sera "sûrement" élu dimanche, "est un candidat par défaut" qui est "toujours à la recherche de ses candidats et de sa majorité". Ce qui signifie, selon Gérard Larcher, qu'il y a "vraiment place et nécessité pour le projet des Républicains et de l'UDI".