EADS : Arnaud Lagardère interrogé sur des délits d'initié

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Arnaud Lagardère, le co-président d'EADS, a été entendu mardi pendant 9 heures au siège de l'Autorité des marchés financiers. Au centre de cet interrogatoire : les délits d'initié que pourraient avoir commis un certain nombre de dirigeants d'EADS au printemps 2006 autour des retards dans la fabrication de l'Airbus A380.

L'autorité des marchés financiers (AMF) enquête depuis plusieurs mois sur de possibles délits d'initié au sein d'EADS. Certains dirigeants du groupe européen, maison mère d'Airbus, ont revendu un grand nombre de leurs actions ou stock-options avant que le cours de l'action ne plonge. Avaient-ils connaissance des importants retards dans la fabrication de l'Airbus A380 quand ils ont revendu de grosses quantités d'actions EADS. C'est cette question que l'AMF essaye d'éclaircir. Mardi, c'est Arnaud Lagardère, le co-président du groupe européen, qui a été entendu par le gendarme de la bourse. Il est arrivé à 9 heures au siège de l'AMF pour en ressortir un peu avant 18 heures. Arnaud Lagardère a indiqué que le 20 mars 2006, quand il a annoncé que son groupe, à l'instar de l'Allemand Daimler Chrysler, avait décidé de revendre 7,5% des parts d'EADS, il n'avait pas connaissance des retards dans la fabrication de l'A380.