Du Fouquet's à Véolia ?

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Kim Biegatch , modifié à
TOUT EST DIT - Qui prendra la tête de Véolia ? NKM dément tout accord entre Borloo et Sarkozy.

Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.

Ce lundi, tout le monde évoque l'avenir professionnel de Jean-Louis Borloo. L'ancien ministre serait en piste pour prendre la tête du géant Véolia et pas de n'importe quelle façon. Il devrait être parrainé par Henri Proglio, un grand patron très proche du chef de l’Etat. Pour la socialiste Delphine Batho, il s'agit d'un flagrant délit de copinage. Sur RMC, elle dénonce les pratiques du président des plus riches. "Le quinquennat a commencé aux Champs-Elysées au Fouquet's. Il se termine Avenue Klébert à Véolia", résume la députée socialiste. 

Côté gouvernement, la ministre de l’Environnement dit ne rien savoir de cette histoire. Nathalie Kosciusko-Morizet a appris l'affaire par la presse. Selon elle, ce sont les journalistes qui ont tout inventé. Mais elle glisse quand même l'air de rien que Jean-Louis Borloo pourrait prendre la tête de Veolia. "C'est quelqu'un qui vient du privé", rappelle NKM sur iTélé.

Une autre ancienne ministre de l’Environnement allume encore la mèche ce lundi. Il s'agit de la candidate de Cap 21, Corinne Lepage. Dimanche soir à la télé, elle avait dénoncé la dérive “fascisante” du régime Sarkozy. En cause ? Le recours au référendum que souhaite Nicolas Sarkozy. Grosse émotion à droite. Ce lundi, l'écologiste en remet une couche sur Europe 1, en assurant que "c'est comme ça qu'a commencé la montée des fascismes en Europe dans les années 1930".

Vous le savez, Nicolas Sarkozy a débarqué sur twitter mercredi dernier. Depuis, des petits malins se sont amusés à créer des comptes qui parodient celui du candidat : @mafranceforte,@fortefrance ou @SarkozyCaSuffit. Depuis dimanche, ils ont été suspendus par twitter. Qui a pris cette décision ? L’équipe Sarkozy a-t-elle obtenu la tête de ceux qui se moquent du Président ? L'enquête continue. 

Heureusement, la politique finit souvent en chansons, et ça fait du bien... Lors du meeting de Marseille, on a beaucoup entendu parler de la musique de campagne de Nicolas Sarkozy : une oeuvre composée pour l’occasion. Le chanteur Didier Barbelivien, barde du Président lors de la campagne de 2007, n’a pas dit commenté le morceau. En revanche, il a trouvé que le président avait pris un petit coup de vieux. "Si on prend les photos d'il y a cinq ans et des photos d'aujourd'hui, on sait que le type a morflé".

En backstage, les artistes décompressent quand ils sortent de scène. C’est peut-être ce qui est arrivé à Marine Le Pen. Dimanche après-midi, elle était en duplex de Lille juste après son discours à la tribune. Alors qu'on lui demande de commenter la campagne de Nicolas Sarkozy, la présidente du FN se lâche. Sur iTélé, elle fredonne un petit air de "Paroles, paroles" de Dalida