DSK "l'annoncera le 28 juin"

© REUTERS
  • Copié
avec agences , modifié à
Son soutien Pierre Moscovici a évoqué le timing des primaires et la "polémique" Porsche.

"Mon sentiment c'est qu'il pense à la France, (et) je souhaite qu'il soit candidat. Et puis regardons les choses, s'il avait dû ne pas l'être ou s'il n'y pensait pas, on le saurait peut-être déjà", a déclaré dimanche le socialiste Pierre Moscovici. Conclusion : ne s’étant pas retiré de la course aux primaires socialistes, Dominique Strauss-Kahn (DSK) est forcément candidat.

"Il l'annoncera le 28 juin"

"Il l'annoncera le 28 juin", date d'ouverture du dépôt des candidatures pour la primaire socialiste, a poursuivi le député Moscovici sur France 2. Samedi, un autre député strauss-kahnien, Jean-Jacques Urvoas s'était dit "convaincu" de la participation de DSK à la primaire. D'autant que ce dernier multiplie les rendez-vous discrets depuis quelques semaines.

Le risque "d’une campagne assez ‘trash’"

Pierre Moscovici est par ailleurs revenu sur les commentaires nés de la publication de photos montrant Dominique Strauss-Kahn monter dans une Porsche lors de son récent séjour parisien.

"Si on continue comme ça pendant un an, on risque d'avoir une campagne assez 'trash'", a-t-il déploré. Selon lui, "il faudra faire attention à chaque image 'volée'. Parce qu'il faudra être conscient aussi que tout sera exploité".

Porsche prêtée, "un faux débat" selon Jouanno

La ministre des Sports, Chantal Jouanno, conseillère politique de l'UMP, est allée dans le même sens, qualifiant dimanche cette polémique de "non débat", de "faux débat". Selon elle, "les campagne présidentielles doivent se concentrer uniquement sur les sujets politiques et les sujets de fond".

"Pour moi c'est un non débat, c'est un faux débat de savoir si c'est la voiture de son ami et combien elle coûte, le vrai sujet c'est ‘qu'est-ce que Dominique Strauss-Kahn veut engager comme réformes?’ et ‘est-ce qu'il va sortir de sa schizophrénie où il demande en France d'augmenter le Smic et en Irlande de le baisser, de baisser les salaires", a dit la ministre au Forum de Radio J.

Invité du Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Parisien-Aujourd’hui en France, le centriste François Bayrou a lui aussi estimé que "le niveau du débat ne ressemblait pas à ce qu'on voudrait".

Le débat n'est "pas honorable" :