Doubs : les électeurs "savent ce qu'ils ont à faire", estime Hollande

© Capture France 2
  • Copié
Louis Hausalter , modifié à
PARTIELLE - Entre Chirac et Le Pen en 2002, "je n'ai pas hésité une seule seconde", a rappelé le chef de l'Etat jeudi.

Interrogé par un journaliste d'Europe 1 sur l'élection législative partielle du Doubs, dans laquelle le PS affronte le FN au second tour dimanche, François Hollande a estimé que les électeurs "savent ce qu'ils ont à faire". "Je suis le chef de l'Etat, je ne suis pas le chef d'un parti", a d'abord affirmé François Hollande > LIRE AUSSI - Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Hollande" >lors de sa conférence de presse, jeudi. Mais "lorsque moi-même j'ai été confronté à cette situation (...), ai-je hésité une seule seconde ? Le parti dont j'étais le responsable a-t-il tergiversé une seule minute ?" a poursuivi le président, alors que l'UMP a adopté dans la douleur le "ni-ni" mardi.

>> LIRE AUSSI - Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Hollande

"Je ne suis pas là pour faire la leçon", a toutefois déclaré François Hollande, en soulignant que "ceux qui concourent au suffrages sont dans la République". "Mais est-ce à dire que tous les partis sont pleinement dans les valeurs de la République ? Non", a affirmé le chef de l'Etat. "J'entendais une candidate parler de l'inégalité des races. Est-ce que ça fait partie des valeurs de la République ?", a-t-il fait mine de s'interroger, faisant référence à des propos tenus en 1996 par Sophie Montel, candidate frontiste dans le Doubs.

"Il y a un moment où, au nom des valeurs, les électeurs doivent faire des choix", a conclu François Hollande. "Quand ils sont capables de se réunir autour de la République, ils savent ce qu'ils ont à faire".