Doubs : Montel dénonce "des attaques en dessous de la ceinture"

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INTERVIEW E1 - Sophie Montel, la candidate du Front national, est arrivée en tête du premier tour de la législative partielle, dimanche dernier, dans le Doubs.

L'INFO. Sophie Montel est confiante. Arrivée en tète du premier tour de la législative partielle, dimanche dernier, dans le Doubs, la candidate du Front national, créditée de 32,60% des suffrages, croit plus que jamais en sa victoire. Avant d'affronter au second tour le socialiste Frédéric Barbier (28,85%), elle s'est entretenue avec Jean-Pierre Elkabbach mardi matin.

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"Nos réserves sont partout !" "Les résultats sont très encourageants !", s'exclame la candidate frontiste. "Sur le terrain, on a senti cette dynamique, un accueil chaleureux et très favorable", s'est-elle félicitée en préambule. Mais il faudra pour cela convaincre plus largement encore pour espérer remporter ce siège de députée. Ce qui ne l'inquiète pas outre mesure : "Nos réserves sont partout ! Elles sont chez les abstentionnistes, chez les socialistes déçus de la politique gouvernementale. Et elles sont aussi à l'UMP. Un certain nombre d'électeurs ne suivront pas les consignes nationales. Des gens sont venus me voir physiquement dès dimanche soir !"

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"Ce sont des attaques personnelles". Quelques minutes plus tôt, son adversaire PS assurait sur Europe 1 qu'elle  ne "connait pas sa circonscription". La réponse de Sophie Montel fuse : "c'est totalement injustifiée et c'est un argument en dessous de la ceinture. Il refuse le débat en face à face. Ce sont des attaques personnelles. Le principal  défaut de son rival ? "Il est socialiste, donc il porte la responsabilité  des échecs du gouvernement socialiste".

"Oui, il y a un péril islamiste". Lors de sa campagne, Sophie Montel avait pointé le péril islamiste, et elle persiste et signe : "j'invite monsieur Barbier à se rendre dans certains quartiers, où la police ne met même plus les pieds. Il y a une radicalisation de certains éléments, évidemment. Oui, il y a un péril islamiste. Des lois existent en France, elles doivent être appliquées".

>> Retrouvez l’intégralité de l'entretien :

Montel : "Le principal défaut de Monsieur...par Europe1fr