Dord, nouveau trésorier de l’UMP

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Le député de Savoie a été élu, lundi soir, trésorier de l'UMP en remplacement d’Eric Woerth.

Dominique Dord a été élu lundi trésorier de l'UMP en remplacement d'Eric Woerth qui avait abandonné ses fonctions en juillet en pleine polémique dans l'affaire Bettencourt.

Le bureau politique du parti, réuni à Port-Marly, dans les Yvelines, s'est prononcé à l'unanimité en faveur du député de la Savoie, a annoncé le secrétaire général du parti Xavier Bertrand qui soutenait cette candidature.

Député de la Savoie et maire d’Aix-les-Bains, Dominique Dord est par ailleurs membre de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale depuis 2009. Il était auparavant membre de la commission des affaires culturelles, sociales et familiales.

Dord ironise sur son passé à l'Oréal

Devant les journalistes, Dominique Dord a expliqué que son travail "s'inscrira en continuité avec ce qu'a fait l'ancien trésorier Eric Woerth et la direction financière", c'est-à-dire de "tenir un budget".

Il a dit trouver "assez hallucinant" que les journalistes aient retenu "en priorité" qu'il avait fait un crochet par L'Oréal dans sa carrière, entre 1985 et 1987, comme directeur de produits. "Moi j'étais à l'époque bien loin de la vie politique, puisque je sortais d'une école de commerce (...) et le top c'était soit Procter and Gamble, soit L'Oréal", a-t-il déclaré, se disant "super fier" d'avoir travaillé chez le géant des cosmétiques, propriété de la famille Bettencourt.

En remplacement de Woerth

Il se trouve que ma belle-mère habite deux étages au-dessus d'un monsieur qui s'appelle de Maistre et il paraît même que ce de Maistre serait celui dont vous parlez beaucoup", a également prévenu le député. Comme "il m'arrive de dormir chez ma belle-mère", "il se pourrait que vous me voyiez dans le même immeuble", a-t-il ajouté.

Sur les conseils du président Nicolas Sarkozy, Eric Woerth avait annoncé en juillet qu'il renonçait au poste de trésorier de l'UMP qu'il occupait depuis 2002, pour tenter de mettre un terme à la polémique dans l'affaire Bettencourt.