François Rebsamen redevient maire de Dijon

© FRANCOIS GUILLOT / AFP
  • Copié
N.M. avec agences , modifié à
Le ministre du Travail François Rebsamen a retrouvé lundi son siège de maire de Dijon lors d'un vote au conseil municipal et face à un seul adversaire, un candidat du Front National.

Le ministre du Travail François Rebsamen, qui a annoncé son intention de démissionner le 19 août du gouvernement, a été réélu lundi maire de Dijon lors d'un conseil municipal, après le décès le 27 juillet d'Alain Millot.

Un poste déjà occupé pendant 13 ans. Élu au premier tour de scrutin à la majorité absolue, François Rebsamen, 64 ans, retrouve le siège qu'il a occupé de 2001 à 2014, avant de laisser sa place à son premier adjoint Alain Millot pour entrer au gouvernement. Le 30 juillet dernier, après le décès de ce dernier, le ministre du Travail avait exprimé le souhait de revenir à la tête de la ville. 

"Maire, c'est le plus beau des mandats", a-t-il dit à l'issue du scrutin pour lequel il n'avait qu'un adversaire, un candidat du Front national qui a recueilli deux voix. Onze bulletins blancs ont été recensés. "J'avais pris l'engagement de revenir, eh bien me revoilà", a déclaré le ministre une fois installé dans le fauteuil de maire, après avoir eu une "première pensée" pour son prédécesseur, décédé d'un cancer.

À 17 heures, il devrait aussi retrouver le siège de président du Grand Dijon, précédemment occupé par Alain Millot. 

Déontologie. François Rebsamen, afin d'éviter le cumul des mandats, démissionnera de son poste gouvernemental le 19 août prochain. "Je remettrai ma démission le 19 août à la fin du prochain Conseil des ministres", a annoncé lundi François Rebsamen. "Il y a un immense quiproquo: je n'ai jamais envisagé de cumuler les charges de maire de Dijon et de ministre du Travail. Je sais très bien qu'on ne peut pas faire les deux et je ne l'ai jamais envisagé", a-t-il ajouté. 

Les ministres ont un mois pour se mettre en conformité avec l'article 4 de la charte de déontologie des membres du gouvernement sur le non-cumul des mandats.