Détention d'islamistes : les députés FN réclament une commission d'enquête parlementaire

Des surveillants pénitentiaires ont été agressés jeudi à Vendin-le-Viel (Pas-de-Calais), lundi à Mont-de-Marsan (Landes), et mardi à Tarascon (Bouches-du-Rhône).
Des surveillants pénitentiaires ont été agressés jeudi à Vendin-le-Viel (Pas-de-Calais), lundi à Mont-de-Marsan (Landes), et mardi à Tarascon (Bouches-du-Rhône). © Philippe LOPEZ / AFP
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avec AFP , modifié à
Les députés FN veulent étudier les conditions, jugées "laxistes", de détention des individus condamnés pour "terrorisme", après plusieurs agressions de surveillants pénitentiaires.

Les députés FN ont réclamé mardi une commission d'enquête parlementaire pour étudier les conditions, jugées "laxistes", de détention des individus condamnés pour "terrorisme", après plusieurs agressions de surveillants pénitentiaires  par des détenus radicalisés. Ces agressions "témoignent de graves failles dans le système carcéral" et laissent "transparaître un laxisme très grave", écrivent dans un communiqué les députés Marine Le Pen, Bruno Bilde, Ludovic Pajot, Sébastien Chenu, Gilbert Collard et Louis Aliot.

Peu probable que la demande aboutisse. Pour autant, il est peu probable que les élus FN obtiennent satisfaction car il faudrait qu'ils réunissent une majorité pour soutenir leur demande. Et ils ne bénéficient pas du droit annuel réservé aux seuls groupes politiques pour la création d'une commission d'enquête. 

Des surveillants agressés la semaine dernière. Des surveillants pénitentiaires ont été agressés jeudi à Vendin-le-Viel (Pas-de-Calais), lundi à Mont-de-Marsan (Landes), et mardi à Tarascon (Bouches-du-Rhône). De source officielle, les prisons françaises comptent quelque 500 personnes incarcérées (en détention provisoire ou à la suite d'une condamnation) pour des faits de terrorisme, environ 1.200 considérées comme radicalisées. Plus de 3.000 détenus sont surveillés, pour des risques divers, au sein de la détention.