Des élus de Paris devront publier leurs rencontres avec les "lobbies"

Anne Hidalo, 1280x640
La maire elle-même sera concernée par ces déclarations de rendez-vous avec les lobbys © THOMAS SAMSON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Les élus devront informer des rendez-vous tenus avec les "représentants d'intérêts" répertoriés par la Haute autorité de transparence de la vie publique. 

A partir de janvier 2018, les élus de l'exécutif de la Ville de Paris devront publier leurs rendez-vous avec les représentants des "lobbies". C'est le Conseil de Paris qui a acté ce changement en approuvant une extension de son code de déontologie.

Une application dédiée. Pour aller plus loin dans la "transparence et la prévention des conflits d'intérêts", ces élus devront informer des rendez-vous tenus avec les "représentants d'intérêts" répertoriés par la Haute autorité de transparence de la vie publique, via une application dédiée. La "question de la transparence dans le mode de prise de décisions publique est fondamental", a plaidé Mao Péninou, adjoint au Conseil de Paris de la maire Anne Hidalgo.

La maire également concernée. "Le problème n'est pas d'accuser ou jeter la suspicion sur X ou Y. Il s'agit d'être transparent avec les citoyens sur les modes de décision. Ne négligeons pas le poids des lobbies. Ils cherchent à peser sur nos décisions", a-t-il ajouté. La loi Sapin II prévoit que les représentants d'intérêts - les "lobbies" - déclarent les rendez-vous avec les exécutifs locaux à partir de juillet 2018. Pour Paris, il s'agit de la maire, les adjoints à délégation de fonction ou de signature, le directeur, les directeurs adjoints et chefs de cabinet de la maire.