Depuis Ferney-Voltaire, Emmanuel Macron justifie ses nombreux voyages à l'étranger

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Emmanuel Macron se rendra trois jours en Afrique - Mauritanie et Nigeria - début juillet. © Ludovic MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Emmanuel Macron a justifié ses nombreux déplacements à l'étranger par la nécessité de défendre les intérêts de la France "dans un monde qui devient un peu fou".

Emmanuel Macron a justifié jeudi ses nombreux voyages à l'étranger ces derniers mois en déclarant "défendre les intérêts de la France" et "jouer un rôle de médiateur" dans "un monde qui devient un peu fou".

"Jouer notre rôle dans un monde qui devient un peu fou". "J'ai passé beaucoup de temps à l'étranger parce qu'il y avait de grands rendez-vous internationaux et qu'il fallait être présent", a déclaré le chef de l'Etat en marge d'une visite du château de Voltaire à Ferney-Voltaire, dans l'Ain. "C'est très important pour notre pays (…) Les gens attendent aussi de leur président qu'il défende leurs intérêts à l'international", a-t-il expliqué. Il faut "que nous jouions notre rôle dans un monde qui devient un peu fou, que nous soyons des médiateurs", a-t-il poursuivi. "Nous ne vivons pas dans un monde tranquille malheureusement".

Des voyages lointains. Emmanuel Macron a effectué ces dernières semaines de nombreux déplacements lointains, dont la semaine dernière en Russie, après une visite officielle aux Etats-Unis fin avril. Il s'est également récemment rendu en Inde et en Australie, où il se trouvait pendant les manifestations du 1er-Mai en France, avant d'aller en Nouvelle-Calédonie. Le chef de l'Etat s'est aussi beaucoup impliqué dans des conflits extérieurs, comme sur la Libye où il vient de réunir, sous l'égide de l'ONU, les principaux dirigeants du pays pour préparer des élections. Il retournera trois jours en Afrique - Mauritanie et Nigeria - début juillet.

"Je vais toujours au contact". Son dernier déplacement en province remontait à la mi-avril, avec une visite de trois jours dans les Vosges. "Ça me manque toujours quand je ne suis pas sur le terrain", a-t-il reconnu en saluant les quelque 200 personnes qui l'attendaient à son arrivée au château de Ferney-Voltaire. "Il y a toujours des gens extrêmement amicaux ; il y a aussi des moments de colère et des manifestations, mais vous me connaissez, je vais toujours au contact". "Il ne faut pas séparer l'action nationale et internationale du président, il y a un continuum dans tous les domaines, des biens communs au climat, sur l'Europe comme sur la Syrie et la Libye ", avait commenté son entourage la semaine dernière.