Marine Le Pen avait promis "une fermeté totale". Seize candidats aux élections départementales de mars ont été définitivement exclus du Front national après des propos polémiques ou litigieux lors de la campagne, a-t-on appris mercredi auprès de Nicolas Bay, secrétaire général du parti.
15 suspensions temporaires. "A l'issue de la commission des conflits des 28 et 29 mai derniers, les décisions suivantes ont été prises et notifiées aux intéressés : sur 31 dossiers étudiés, 16 exclusions définitives", affirme le patron de l'administration du parti dans un communiqué. Deux dossiers ont été reportés à plus tard.
Concernant les quinze autre cas, il y a eu "deux suspensions de deux ans, trois suspensions d'un an, quatre suspensions de six mois, une suspension de trois mois, un blâme, un avertissement, et trois personnes 'mises en indésirables'". En clair, elle n''était déjà plus adhérentes statutairement et n'auront pas la possibilité de réadhérer.
On ne saura pas les noms. Nicolas Bay n'a pas souhaité communiquer les noms des convoqués et des exclus: "On ne donne pas les noms. Ca se saura localement..." Au total, quelque 104 candidats avaient été épinglés par la presse pour leurs propos tenus pendant la campagne, la plupart frôlant avec le racisme et l'antisémitisme.